Les microplastiques, véritable fléau environnemental
by spotmydive
Où trouve-t-on ces micro-billes ?
Un microplastique est une particule de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm. Les microplastiques peuvent provenir de déchets plastiques déversés dans les océans dont la taille a été réduite par les courants ou le frottement sur les rochers ou le sable. Ils se retrouvent aussi dans les fibres synthétiques. Les microplastiques peuvent également être porteurs de substances chimiques cela à cause des produits chimiques ajoutés lors de sa conception.
Les micro-billes sont utilisées pour la fabrication d’exfoliants, les dentifrices, les gels douche, les produits de maquillage elles sont si petites qu’elles ne peuvent être filtrées par les stations d’épuration, et chaque jour, 800 milliards d’entre elles finissent dans les océans.
Quels sont les risques des micro-billes ?
Elles sont ingérées par les espèces aquatiques, les tortues et les oiseaux. L’absorption de microplastiques par des animaux est nocive à leur organisme. Les microplastiques peuvent avoir des effets de type perturbateur endocrinien et nuire à la reproduction.
Intégré dans la chaîne alimentaire par les poissons et autres fruits de mers que nous consommons, elles présentent un véritable danger pour la santé humaine. Des diabètes, des problèmes cardio vasculaire, des cancers pourraient en être liés. Elles servent également d’aimant et de transport aux microbes qui peuvent ainsi se déplacer d’un bout à l’autre de la planète, contaminant les fonds marins.
Le blocage physique de la fonction digestive ou de certains organes de l’appareil digestif ; certains animaux cessent de manger et meurent en raison d’une « fausse satiété» sensation trompeuse causée par le fait que l’estomac est rempli d’objets en plastique que les sucs digestifs ne peuvent détruire ; chez la moule, les petites particules passent du système branchial ou digestif au système circulatoire.
la présence des microplastiques perturbe l’écosystème par les « radeaux » de plastiques non biodégradables. Ceux-ci sont capables de traverser des océans en quelques mois ou d’y subsister durant des années ou décennies. Il a été démontré qu’ils peuvent servir de support pour la dispersion d’espèces exotiques, éventuellement susceptibles de devenir invasive dans leur lieu d’arrivée. Cela mets notamment en danger la biodiversité marine dans le monde. Environ la moitié de la matière plastique introduite dans le milieu marin est susceptible d’être durant un certain temps en mouvement, puis des objets de taille moyenne peuvent être alourdis par le fooling et notamment par la croissance de coquillages fixés.
Réglementation aujourd’hui
Les Etats-Unis et le Canada en ont déjà interdit l’usage.
La grande Bretagne, à son tour, veut la proscrire et demande aux états membres de l’union européenne de la suivre. Elle annonce sa volonté d’aller jusqu’au bout de sa démarche quelle que soit la décision des autres pays !
Une proposition de loi est en cours d’analyse pour l’UE. Elle viserait à interdire progressivement l’ajout aux produits cosmétiques, aux peintures, aux détergents, ainsi qu’à certains produits agricoles, médicaux, de construction, de 90% des microplastiques aujourd’hui utilisés.
Attention, les fragments de plastique ne se trouvent pas que dans les cosmétiques, ils entrent aussi dans la composition de plusieurs autres éléments de notre vie quotidienne. Les consommateurs doivent donc être très vigilants ! Pour les aider, 2 ONG néerlandaises ont créé l’application Beat the Microbeads qui permet de détecter la présence de plastique dans les produits.